Quand la vie tue la mort par la disparition d’Oumar Bah
Oumar Bah, un an après ta disparition, la vie résiste à la mort.
Laisse-moi te dire que nous sommes nombreux à souffrir de ton absence. Mais reste là-bas, il n’y a pas mieux. Tu as accompli ta mission. Et voilà pourquoi tu es allé en tout honneur. Même si nous nous aurions souhaité que tu restes. Dieu, Lui, Il sait pourquoi Il t’a rappelé. Mais tu sais quoi ? Félicitations ! Parce que tu es allé en champion. Et oui, un mois et demi après ta disparition, l’Université Kofi Annan de Guinée t’a rendu un vibrant hommage. Tu es Major de la quatrième promotion Journalisme de cette université. Tu as été porté en triomphe à titre posthume devant toutes les autres promotions. Et la classe avait confectionné des tee-shirts à ton effigie. C’était triste, voire pathétique, mais tu le méritais bien. Puisque de toi à moi, on sait que tu ne badinais pas avec les études, même si souvent tu jouais au con.
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